Gavin Noble

L’arrivée du parasport dans la vie de Gavin Noble n’était pas un chemin tracé d’avance. À
Middle Arm, un petit village près de Baie Verte, à Terre-Neuve-et-Labrador, Gavin a grandi en
pratiquant le plus de sports possible.

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Dans son école de 110 élèves de la maternelle à la douzième année, jouer au volleyball, au
hockey-balle et à tout autre sport offert était pour lui comme une seconde nature. Mais ce
n’est qu’en travaillant un été pour le programme Para Sport Newfoundland and Labrador qu’il
a découvert le monde du para-athlétisme.

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« Un jour, un des entraîneurs m’a invité à faire l’essai du lancer du poids et du lancer du
disque, juste pour le plaisir », raconte Gavin. « Je n’avais jamais essayé avant, mais je me
suis dit : "pourquoi pas?" Quelques semaines plus tard, je participais aux qualifications pour
faire partie d’Équipe Terre-Neuve-et-Labrador, et en fin de compte, j’ai été sélectionné. »

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Gavin Noble s’est qualifié pour prendre part aux Jeux du Canada 2017 à Winnipeg, mais n’a
malheureusement pas pu y participer. Avec le recul, il regrette d’avoir manqué l’événement.

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« En consultant les résultats de cette édition-là des Jeux, j’ai réalisé que j’aurais pu
remporter une médaille dans les deux épreuves. J’en garde un goût amer », se désole-t-il.
Après un baccalauréat en kinésiologie et une maîtrise en physiothérapie, il a poursuivi ses
entraînements d’athlète, qu’il a su concilier avec une carrière exigeante au Centre des
sciences de la santé de St. John’s. « Ce sera ma dernière année en tant qu’athlète, affirme-
t-il, et j’ai l’impression de pouvoir boucler la boucle en compétitionnant à la maison, à
Terre-Neuve-et-Labrador. »

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Gavin a particulièrement hâte de se retrouver sur les nouveaux sites de pointe aménagés à
l’occasion des Jeux de 2025. « J’ai vu le Complexe des Jeux du Canada Fortis depuis l’hôpital
où je travaille. C’est un site incroyable qui ouvrira tellement de portes aux athlètes d’ici »,
estime-t-il.

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Son parcours lui a également ouvert les yeux sur l’inclusivité dans le sport. Atteint de
paralysie cérébrale, il reconnaît à la fois les obstacles et les possibilités du parasport. « J’ai
été chanceux; j’ai grandi en pratiquant les mêmes sports que les autres. Mais ce n’est pas
tout le monde qui a cette chance, particulièrement dans les zones rurales où l’accès aux
programmes est limité », précise-t-il.

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Par sa carrière et son travail de représentation, Gavin espère inspirer d’autres athlètes
ayant un handicap à explorer le parasport. « Il y a un sport pour chaque personne. Il faut
juste que les gens soient au courant des possibilités », fait-il valoir. Il croit aussi que le
format intégré des Jeux du Canada, où les épreuves sportives et parasportives sont tenues
simultanément, favorise l’inclusion de façon importante. « Quelqu’un qui vient encourager
un proche assistera peut-être pour la première fois de sa vie à une épreuve de parasport. Cette visibilité a le pouvoir de changer les mentalités.

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Pour l’avenir, Gavin a l’intention à demeurer actif dans le parasport en tant que fier
ambassadeur. Il rêve d’assister à l’amélioration de l’accès aux services de réadaptation
pédiatrique dans sa province, afin que les familles des zones éloignées n’aient pas à
effectuer de longs déplacements coûteux pour avoir accès à des soins. « L’inclusion, ce n’est
pas seulement dans le sport, mais dans toutes les facettes de nos vies », souligne-t-il.

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Voici ce que l’athlète a à dire à celles et ceux qui envisagent de s’initier au parasport :
« Tentez votre chance. Vous ne saurez pas de quoi vous êtes capable avant de l’essayer.
Avec de la détermination et du soutien s’ouvre un monde de possibilités. »

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Nathan Luscombe 

Pour Nathan Luscombe, la natation est plus qu’un sport, c’est ce qui le défini depuis plus
d’une décennie. Originaire de Grand Falls-Windsor, Nathan a commencé la natation à l’âge
de 10 ans, car sa mère cherchait pour lui un sport à faible impact en raison de sa scoliose.
Ce qui était un simple choix pratique au départ est ensuite devenu une passion : Nathan
avait plongé tête première dans l’univers de la paranatation.

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« La mère de mon meilleur ami s’occupait d’un programme d’été en natation et nous a
invités à y participer », raconte Nathan. « J’ai tout de suite aimé le sport, mais j’ai
rencontré des difficultés. Certains aspects techniques étaient plus compliqués pour moi, mais
ma mère a fait des recherches et m’a trouvé des ressources. J’ai ainsi pu être considéré
comme paranageur, et cela m’a ouvert la porte à la natation de compétition. »

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Celui qui s’entraînait avec les Lakers de Gander a ensuite déménagé à St. John’s pour
s’entraîner à temps plein, ce qui lui a permis de se tailler une place au sein d’Équipe Terre-
Neuve-et-Labrador pour les Jeux du Canada 2022, à Niagara.

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« Je n’oublierai jamais cette première journée », affirme-t-il. « C’était l’épreuve du 400 m
libre. Je me souviens m’être dit : "Tu vis quelque chose de spécial". J’ai retranché
13 secondes de mon record personnel; je n’aurais jamais pu m’imaginer un tel scénario. C’est
grâce à l’énergie de la foule et à la fébrilité de porter les couleurs de Terre-Neuve-et-
Labrador que j’ai pu aussi bien performer ce jour-là. »

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La médaille qu’a remportée Nathan à Niagara était la première de ces Jeux pour l’Équipe
Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui lui a valu une ruée de message d’encouragement et de
félicitations de partout dans sa province. Il vise à poursuivre sur cette lancée devant les siens
aux Jeux de 2025.

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« Compétitionner à la maison sera une tout autre expérience, explique-t-il. Il y aura de mes
proches dans les gradins et tellement de monde de Terre-Neuve-et-Labrador pour nous
encourager. J’ai vraiment hâte de vivre ça. Mon plan est d’offrir ma meilleure performance,
et j’espère que ce sera suffisant pour monter sur le podium. »

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Pour Nathan, les Jeux du Canada ne sont pas qu’une compétition. Ils sont aussi l’occasion de créer des amitiés fortes et de rencontrer des athlètes de partout au pays. « Grâce à la natation et aux Jeux, j’ai rencontré des gens qui sont maintenant mes amis les plus chers.
Ce sont la camaraderie, les expériences communes et le sentiment d’appartenance qui rendent les Jeux si uniques », estime-t-il.

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Nathan songe aussi aux retombées qu’auront les Jeux sur le parasport dans sa province : « Un
événement aussi important que les Jeux du Canada est une tribune d’envergure pour le
parasport. Les jeunes athlètes peuvent y trouver des modèles à suivre et découvrir les
possibilités qui s’offrent à eux », fait-il remarquer. « J’ai eu la chance de découvrir la
natation à un moment opportun, et j’espère que les Jeux sauront en inspirer d’autres à
explorer leur potentiel d’athlète. »

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Alors qu’il se prépare aux Jeux de 2025, il encourage celles et ceux qui en seront à leur
première expérience à profiter de chaque seconde.

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« Entraînez-vous fort, encouragez vos pairs et prenez le temps d’aller à la rencontre des
athlètes des autres provinces. Vous chérirez les amitiés créées et les expériences vécues pour
le reste de votre vie. »

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Gavin Baggs

Le sport a toujours été plus qu’une activité pour Gavin Baggs, un para-athlète de Paradise, à
Terre-Neuve-et-Labrador. Celui qui participe à la fois aux épreuves de natation de para-
athlétisme n’en est pas à ses premiers Jeux, mais bien à ses troisièmes. Mais cette fois-ci,
l’événement se tiendra dans sa province, ce qui l’enthousiasme énormément.

Les débuts de Gavin en natation sont pratiquement le fruit du hasard. « Je me suis mis à la
natation parce que mes parents croyaient que ça aiderait mon dos », explique-t-il. « Puis j’ai
réalisé que j’étais assez bon, et j’ai rapidement commencé la compétition. » Le para-
athlétisme est quant à lui entré plus récemment dans sa vie, lorsqu’on a remarqué son
potentiel : « C’est un sport que je pratique depuis quelques années seulement, et dans lequel
je compétitionne depuis. »

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Athlète polyvalent doté d’une détermination de fer, Gavin s’est vu offrir des occasions
incroyables. C’est en 2019, alors qu’il n’avait que 11 ans, qu’il a fait l’expérience des Jeux du
Canada pour la première fois, dans la discipline du basketball en fauteuil roulant. Puis, il a
participé aux Jeux de Niagara en 2022, cette fois à titre de nageur. Il est ensuite revenu au

basketball à l’occasion des Jeux de 2023, à l’Île-du-Prince-Édouard.
À l’approche de 2025, Gavin se prépare à ses quatrièmes Jeux, où il participera à la fois aux
épreuves de natation et d’athlétisme. Représenter Terre-Neuve-et-Labrador à domicile est
pour lui une grande source de motivation.

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« Le fait que les Jeux auront lieu à Terre-Neuve-et-Labrador les rend encore plus spéciaux à
mes yeux », confesse-t-il. « C’est sûr que de savoir que mes proches me regarderont me met
beaucoup de pression, mais ça me motive aussi énormément. Je m’entraîne plus fort que
jamais et je passe le plus de temps possible à la salle de sport, à la piscine et sur la piste
d’athlétisme, parce que je veux être au sommet de ma forme. »

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Ce que Gavin apprécie particulièrement des Jeux du Canada, contrairement à d’autres
grandes compétitions nationales et internationales, c’est le fait que les épreuves de
parasport se tiennent en même temps que les épreuves pour athlètes sans handicap.
« C’est précieux, estime-t-il. Les para-athlètes n’ont pas toujours droit à la même
reconnaissance que les athlètes sans handicap. Pouvoir compétitionner à leurs côtés est une
façon de pallier ce manque de représentation. Cela montre que nous sommes au fond toutes et
tous des athlètes qui faisons ce que nous aimons. »

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Si vous envisagez de vous lancer dans le parasport, Gavin a quelques conseils pour vous :
« Essayez-le, s’exclame-t-il. Si vous voyez un sport qui vous intéresse, il n’y a aucun mal à
tenter votre chance. Vous pourriez vous découvrir une passion. Je compétitionne
présentement dans quatre paradisciplines; les options ne manquent pas. Et vous verrez,
participer à des compétitions dans un sport que l’on aime, c’est un sentiment
incomparable ».

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Représenter Équipe Terre-Neuve-et-Labrador remplit Gavin de fierté. « C’est incroyable de
pouvoir porter les couleurs d’Équipe T.-N.-L. Je ne le fais pas que pour moi, mais aussi pour
mes proches et ma province, affirme-t-il. C’est toujours un privilège, mais c’est encore plus
spécial pour 2025, étant donné que les Jeux se tiendront à la maison ».

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